De plus en plus de contrefaçons de médicaments

50 % des médicaments achetés sur des sites Internet dissimulant leur adresse seraient contrefaits.

Autrefois « réservé » aux pays en voie de développement, le trafic de faux médicaments s’étend jusqu’en Europe. Un médicament humain sur 10 vendu dans le monde serait un faux. On dispose de peu de données sur le médicament vétérinaire mais dans une opération effectuée en 2014 sur les principaux ports africains par l’Organisation Mondiale des Douanes, parmi les médicaments humains figuraient bon nombre de produits vétérinaires.

Ce fléau se propage en Europe profitant de pays où les contrôles sont moins importants et la chaîne d’approvisionnement moins encadrée. Le Royaume-Uni, le Portugal et certains pays d’Europe de l’Est sont touchés et approvisionnent par rebond, au travers de sites Internet, le reste de l’Europe. Les différents réseaux mafieux se mettent sur les rangs .

Dans un article d’Avril 2015 de l’Usine Nouvelle, l’auteur estimait que le marché de la contrefaçon était 10 à 25 fois plus rentable que le traffic de drogue. Ces organisations font fabriquer leurs « produits » en Chine ou en Inde par des sous-traitants de l’industrie pharmaceutique mondiale qui y a largement délocalisé ses usines.

La distribution passe par des réseaux criminels analogues à ceux de la drogue ou de plus en plus par Internet.